Newsletter Ausgabe 2 – 2015
Newsletter Numéro 2 – 2015

Sehr geehrte Damen und Herren

Mesdames, Messieurs,

Die letzten Monate boten einige spannende Ereignisse rund um die Kinderrechte - auf internationaler Ebene, aber auch in der politischen Arena der Schweiz, beim Bundesgericht und in der Zivilgesellschaft. Dieser Newsletter bringt Sie nach der Sommerpause bequem wieder auf den neuesten Stand.

Wir wünschen Ihnen eine spannende Lektüre!

Ihr Netzwerk Kinderrechte Schweiz

 

Übersicht über die Inhalte dieses Newsletters:

  • Kinder mit Autismus-Störungen in der Schweiz: Bericht und Follow-up
  • KidsRights Index: Schweiz auf Platz 3
  • Die Schweizer Politik aus der Perspektive der neuen Wählerinnen und Wähler
  • Kinderrechte und der öffentliche Raum – welchen Weg geht die Schweiz?
  • Kinderrechte im Parlament - Rückschau auf die Sommersession 2015
  • Leihmutterschaft: Vorrangiges Interesse des Kindes versus ordre public?
  • Teilrevision des Ausländergesetzes: Einschränkung des Familiennachzugs
  • Digital media and children’s rights: Bericht des UN-Kinderrechtsausschusses erschienen
  • 69. Session des UN-Kinderrechtsausschusses
  • Kinderrechte in der 29. Session des Menschenrechtsrates
  • Weitere Aktualitäten
  • Veranstaltungen

 

Ces derniers mois nous ont offert une palette passionnante d’événements autour des droits de l’enfant, au niveau international mais aussi dans l’arène politique suisse, au Tribunal fédéral et dans la société civile. Cette newsletter vous remettra confortablement au fait après la pause estivale !

Très agréable lecture,

Votre Réseau suisse des droits de l’enfant.

 

Cette newsletter du Réseau suisse des droits de l’enfant vous informe sur :

  • Enfants avec troubles autistiques en Suisse : Rapport et Follow-up
  • KidsRights Index: La Suisse en 3ème place
  • La politique suisse vue de la perspective des nouvelles électrices et des nouveaux électeurs
  • Droits de l’enfant et espace public – quel chemin la Suisse emprunte-t-elle ?
  • Droits de l'enfant au Parlement - Rétrospective Session d'été 2015
  • Maternité de substitution : intérêt supérieur de l’enfant contre ordre public ?
  • Révision partielle de la loi fédérale sur les étrangers: restrictions du regroupement familial
  • Digital media and children’s rights : publication du rapport du Comité des droits de l’enfant
  • 69e Session du Comité des droits de l’enfant
  • Les droits de l’enfant dans la 28e Session du Conseil des droits de l’homme
  • Autres actualités
  • Manifestation

Kinder mit Autismus-Störungen in der Schweiz: Bericht und Follow-up
Enfants avec troubles autistiques en Suisse : Rapport et Follow-up

Der Bericht "Kinder, Jugendliche und junge Erwachsene: Frühkindliche Entwicklungsstörungen und Invalidität" untersucht die Situation von Kindern und Jugendlichen mit Autismus oder einer anderen Entwicklungsstörung in der Schweiz.

Der Bericht wurde in Erfüllung des Postulats Hêche "Autismus und andere schwere Entwicklungsstörungen. Übersicht, Bilanz und Aussicht" erstellt und vom Bundesrat am 24. Juni 2015 verabschiedet. Er formuliert neben einer Bestandesaufnahme auch Massnahmen, mit denen die Situation von Personen mit Autismus verbessert werden könnte, z.B. eine bessere Fachausbildung der Personen, die mit Kindern und Jugendlichen mit Autismus arbeiten oder intensive, evidenzbasierte Behandlungen für jedes im Vorschulalter mit einer Autismus-Störung und ausgeprägtem Förderbedarf diagnostizierte Kind.

Die Schlussfolgerungen des Berichts decken sich teilweise mit den Empfehlungen, die der UN-Kinderrechtsausschuss im Februar 2015 an die Schweiz gerichtet hatte. Dort wird u.a. eindringlich empfohlen,

  • "sicherzustellen, dass Kinder mit Behinderungen in allen Kantonen Zugang zu frühkindlicher Bildung und Betreuung, zu Frühförderprogrammen und zu Möglichkeiten der inklusiven Berufsbildung erhalten" (Concluding Observation Nr. 55 d), und
  • "die spezifischen Bedürfnisse von Kindern mit Autismus-Spektrum-Störungen in allen Kantonen aufzugreifen und insbesondere sicherzustellen, dass diese Kinder in sämtlichen Bereichen des sozialen Lebens vollständig integriert werden, einschliesslich Freizeit- und kulturelle Aktivitäten. (…) Ausserdem sollen Früherkennungsmechanismen eingerichtet und Fachkräfte angemessen ausgebildet werden. Ferner empfiehlt der Ausschuss sicherzustellen, dass diese Kinder in wissenschaftlich fundierte Frühförderprogramme aufgenommen werden." (Concluding Observation Nr. 55 e)

Der Bund erklärte zum Bericht "Kinder, Jugendliche und junge Erwachsene: Frühkindliche Entwicklungsstörungen und Invalidität", dass die meisten Empfehlungen nicht in seine Zuständigkeit fallen. Eine Arbeitsgruppe aus Vertreterinnen und Vertretern von Kantonen, Bund und anderen betroffenen Akteuren wie Elternvereinigungen, Fachgesellschaften soll die im Bericht formulierten Empfehlungen überprüfen, um bis Ende 2016 Handlungsfelder festzulegen und die Ergebnisse dem Bundesrat vorzulegen. Das Ausbleiben sofortiger Massnahmen als Konsequenz aus dem Bericht wurde von Betroffenenorganisationen mit Enttäuschung zur Kenntnis genommen.

 

Le rapport " Enfants, adolescents et jeunes adultes : troubles précoces du développement et invalidité " étudie la situation d’enfants et de jeunes atteints d’autisme ou d’autres troubles envahissant du développement en Suisse.

Le rapport a été rédigé en réponse au postulat Hêche " Autisme et trouble envahissant du développement. Vue d’ensemble, bilan et perspectives " et a été adopté par le Conseil fédéral le 24 juin 2015. Outre un bilan il formule également des mesures qui permettraient d’améliorer la situation des personnes atteintes d’autisme, comme par exemple une meilleure formation des collaborateurs travaillant avec des enfants ou des jeunes atteints d’autisme ou encore garantir l’accès à des programmes d’interventions précoces intensives, fondées sur des données probantes pour tous les enfants diagnostiqués pendant la période préscolaire comme porteur d’un trouble de spectre autistique et de besoins de soutien particuliers.

Les conclusions du rapport coïncident partiellement avec les recommandations que le Comité des droits de l’enfant a adressées à la Suisse le 25 février. Le Comité y recommande, entre autres, hautement

  • " de veiller à ce que les enfants handicapés aient accès aux services d’éducation et de prise en charge de la petite enfance, à des programmes de développement précoce et à des possibilités de formation professionnelle inclusive dans tous les cantons " (Concluding Observation n°55 d) et,
  • " de répondre aux besoins spécifiques des enfants atteints de troubles du spectre autistique dans tous les cantons et, en particulier, de veiller à ce qu’ils soient pleinement intégrés dans tous les domaines de la vie sociale, y compris les activités récréatives et culturelles, de faire en sorte que la priorité soit donnée à une éducation inclusive adaptée à leurs besoins et non à une éducation ou à des services de garde spécialisée, de mettre en place des mécanismes de détention précoce, d’assurer la formation adéquate des professionnels et de veiller à ce que  ces enfants bénéficient effectivement de programmes de développement précoce fondés sur des connaissances scientifiques " (Concluding Observation n°55 e). 

La Confédération a déclaré que la plupart des recommandations émises dans le rapport " Enfants, adolescents et jeunes adultes : troubles précoces du développement et invalidité " ne relèvent pas de sa compétence. Un groupe de travail comprenant des représentants des cantons, de la Confédération et des autres acteurs concernés (associations de parents, sociétés médicales) sera chargé de passer en revue les recommandations exprimées dans le rapport afin de développer une vision commune, de définir les axes d’intervention, et de rendre compte au Conseil fédéral des résultats des travaux d’ici fin 2016. C’est avec déception que les organisations touchées ont pris connaissance de l’absence d’action immédiate suite au rapport.


KidsRights Index: Schweiz auf Platz 3
KidsRights Index: La Suisse en 3ème place

Im November 2013 haben KidsRights (eine niederländische NGO) und die Erasmus Universität Rotterdam den KidsRights Index lanciert, das erste jährliche globale Ranking über die Einhaltung der Kinderrechte durch Staaten.

Jetzt ist das Ranking für 2014 erschienen, die Schweiz belegt dort den 3. Platz nach Portugal und den Niederlanden.

Der KidsRights Index erlaubt einen umfangreichen weltweiten Überblick über die Umsetzung einiger grundlegender Kinderrechte, erlaubt jedoch keine detaillierte Analyse der Situation und Hintergründe in einzelnen Staaten. 

Weitere Informationen

 

KidsRights (une ONG néerlandaise) et l’université Erasmus de Rotterdam ont lancé le KidsRights Index en novembre 2013. Il s’agit du premier classement mondial annuel sur le respect des droits de l’enfant par les Etats.

Le classement 2014 vient d’être publié, la Suisse y occupe le 3ème place après le Portugal et les Pays-Bas.

Le KidsRights Index donne un aperçu mondial complet de la mise en œuvre de certains droits de l’enfant fondamentaux mais permet cependant aucune analyse détaillée de la situation et du contexte dans certains pays.

En savoir plus


Die Schweizer Politik aus der Perspektive der neuen Wählerinnen und Wähler
La politique suisse vue de la perspective des nouvelles électrices et des nouveaux électeurs

Die Eidgenössische Kommission für Kinder- und Jugendfragen EKKJ hat für die Studie "Ich und meine Schweiz" Jugendliche, die im aktuellen Wahljahr 18 Jahre alt werden, zu einer Reihe von politischen und gesellschaftlichen Themen befragen lassen.

Die Befragung ergab unter anderem, dass sich sechs Prozent der befragten Jugendlichen (131 Personen) in der Schweiz diskriminiert fühlen, 62 Prozent davon aufgrund ihrer Nationalität. 10 Prozent konnten nicht sagen, ob sie in irgendeiner Hinsicht diskriminiert werden.

Das Stimmrechtsalter 16 wird von 10 Prozent der Jugendlichen befürwortet. "Jede und jeder Fünfte findet, mit 17 wäre der richtige Moment. Doch eine deutliche Mehrheit von 59 Prozent steht hinter der geltenden Regelung und hält so-wohl 16- wie 17-Jährige für zu jung zum Wählen und Abstimmen (vgl. Tabelle 8.4). Zehn Prozent haben keine Meinung." (S. 57). Die Befragung ergab auch, dass Jugendliche, die ein besonders hohes Interesse an Politik zeigen, auch eher für die Herabsetzung des Stimmrechtsalters auf 16 sind.

In einer 25 Jahre alten Studie hatten noch 60 Prozent der damals Befragten der Aussage zugestimmt, dass Politik zu kompliziert sei. In der aktuellen Befragung der EKKJ empfanden dagegen nur noch 15 Prozent der Befragten Politik sehr häufig oder immer als zu kompliziert.

 

Dans le cadre de la recherche " Ma Suisse et moi " la Commission fédérale pour l’enfance et la jeunesse CFEJ a interrogé les jeunes qui auront 18 ans dans l’année électorale en cours sur une série d’enjeux socio-politiques.

L’enquête a montré entre autres, que six pourcent des jeunes interrogés (131 personnes) se sentent discriminés en Suisse, 62 pour cent d’entre eux en raison de leur nationalité. 10 pourcent ne savaient pas dire s’ils sont victimes de discrimination d’une quelconque manière.

10 pourcent des jeunes sont pour l’abaissement du droit de vote à 16 ans. Un jeune sur cinq trouve que 17 ans serait le bon moment. Cependant une nette majorité de 59 pourcent des jeunes se satisfont du droit de vote à 18 ans et trouvent que 16 et 17 ans est trop jeune pour élire et voter. Dix pourcent des jeunes n’ont pas d’avis. L’enquête a également montré que les jeunes qui montrent un intérêt particulièrement élevé pour la politique sont plus enclins à soutenir l’abaissement du droit de vote à 16 ans.

Dans une étude menée il y a 25 ans 60 pourcent des jeunes se disaient alors d’accord avec l’affirmation que la politique est trop compliquée. Dans l’enquête actuelle de la CFEJ seulement 15 pourcent des jeunes interrogées trouvent la politique souvent ou toujours trop compliquée.


Kinderrechte und der öffentliche Raum – welchen Weg geht die Schweiz?
Droits de l’enfant et espace public – quel chemin la Suisse emprunte-t-elle ?

In der Schweiz ist es bisher nicht üblich, dass Kinder in Bauplanungen und Gestaltungsentscheidungen einbezogen werden.

Laut UN-Kinderrechtskonvention sichern ihre Vertragsstaaten – also auch die Schweiz – dem Kind, das fähig ist, sich eine eigene Meinung zu bilden, das Recht zu, diese Meinung in allen das Kind berührenden Angelegenheiten frei zu äussern, und berücksichtigen die Meinung des Kindes angemessen und entsprechend seinem Alter und seiner Reife (Art. 12). Die Gestaltung des öffentlichen Raums und die Art und Weise, wie Wohnquartiere gebaut werden, prägen ganz direkt, wie der Alltag, die Freizeitgestaltung und die Verkehrsbeteiligung von Kindern aussehen, dennoch können Kinder und Jugendliche in der Regel nicht an Planung und Gestaltung teilhaben.

Das Netzwerk Kinderrechte Schweiz kritisierte in seinem NGO-Bericht zur Umsetzung der Kinderrechtskonvention in der Schweiz (2014), dass der verfügbare öffentliche Raum immer dichter mit öffentlichen und privaten Nutzungen belegt sowie mit kommerziell vorgefertigten Konsumerlebnissen besetzt wird. Das geht zulasten von Umgebungen, die entwicklungsfördernd sind und Selbstwirksamkeitserfahrung von Kindern und Jugendlichen zulassen. Stattdessen sollten bei der Entwicklung und Nutzung öffentlicher Räume mit partizipativen Prozessen dem Interesse von Kindern und Jugendlichen an Freiräumen Rechnung getragen werden.

Zahlreiche Akteure aus Zivilgesellschaft, Jugendverbänden, Stiftungen und Wissenschaft setzen sich in der Schweiz mittlerweile für eine partizipativere, kinderfreundlichere Gestaltung des öffentlichen Raums und von Wohngebieten ein. Die aktuelle Debatte um die Zukunft der Wohnraumgestaltung (Stichworte „Hüsli-Schweiz“, verdichtetes Bauen, etc.) sollte genutzt werden, um die Rechte und Bedürfnisse von Kindern und Jugendlichen als verbindliche Kriterien in Bauplanungen einfliessen zu lassen.

Zum Weiterlesen:

 

En suisse il n’est pas courant d’impliquer les enfants à la planification de constructions et aux décisions relatives à l’aménagement du territoire.

Selon la Convention des droits de l’enfant, les Etats parties – donc la Suisse également – garantissent à l’enfant qui est capable de discernement le droit d’exprimer librement son opinion sur toutes les questions le concernant et de prendre en compte les opinions de l’enfant eu égard de son âge et sa maturité (art. 12 CDE). L’aménagement de l’espace public et la manière dont les zones résidentielles sont construites ont une influence directe sur le quotidien, les activités de loisirs et la mobilité des enfants. Cependant, les enfants et les jeunes généralement n’ont pas la possibilité de participer à la planification et la conception.

Dans le rapport des ONG sur la mise en œuvre des droits de l’enfant en suisse (2014), le Réseau suisse des droits de l’enfant critiquait que l’espace public à disposition est occupé de manière de plus en plus dense par des affectations publiques et privées ainsi que des passe-temps à but commercial « prêts à la consommation ». Cette évolution se fait au détriment d’environnements susceptibles d’encourager le développement des enfants et d’offrir aux enfants et aux jeunes des possibilités d’exploration et de découverte. Au lieu de cela il faudrait tenir compte de l’intérêt des enfants et des jeunes à disposer d’espaces de liberté en favorisant une démarche participative lors de l’aménagement des espaces publics.

De nombreux acteurs de la société civile, d’organisations de jeunesse, de fondations et de la science en Suisse s’engagent entre temps pour un aménagement de l’espace public et des zones résidentielles participatif et adapté aux enfants. Le débat actuel sur l’avenir de l’aménagement des espaces habitables devrait être utilisé pour intégrer les droits et les besoins des enfants et des jeunes comme critères obligatoires dans la planification de constructions.

Pour plus d’informations :


Kinderrechte im Parlament - Rückschau auf die Sommersession 2015
Droits de l'enfant au Parlement - Rétrospective Session d'été 2015

Im Nationalrat wurden kinderrechtlich relevante Geschäfte nur am Rande debattiert. Zu erwähnen ist dabei die Totalrevision des Alkoholgesetzes, bei der sich der Nationalrat für ein neues Modell der Steuerrabatte für Spirituosenproduzenten ausgesprochen hat und weiterhin gegen ein Nachtverkaufsverbot im Detailhandel ist. Aus Sicht des Kinder- und Jugendschutzes bedeuten die Entscheidungen eine Schwächung der Prävention übermässigen Alkoholkonsums. Die Vorlage geht nun zurück an den Ständerat. Es bestehen weiterhin Differenzen bei der Höhe des Steuersatzes pro Liter reinem Alkohol sowie beim Nachtverkaufsverbot.

Der Ständerat hat sich mit verschiedenen Vorstössen der Jugend- und Sportförderung gewidmet und alle drei Vorstösse dazu überwiesen. In den Vorstössen wurde verlangt, dass die Beiträge für die Jugend- und Sportförderung entgegen den Absichten des Bundes in Zukunft nicht reduziert werden (Motion Föhn „Jugend+Sport“, Postulat Graber „Jugend- und Sportförderung“, Motion der Kommission für Wissenschaft, Bildung und Kultur SR „Jugend+Sport. Finanzielle Kontinuität für Veranstalter und Kantone sichern“). Nach dem Nationalrat gab auch der Ständerat der Motion der Sozialdemokratischen Fraktion „Strategie zur Reduktion der Abhängigkeit von Jugendlichen und jungen Erwachsenen von der Sozialhilfe“ Folge. Damit wird der Bundesrat beauftragt, in Zusammenarbeit mit den Kantonen und den zuständigen Fachorganisationen eine Strategie mit einem Masterplan (inkl. allfälligen Gesetzesänderungen) auszuarbeiten und dem Parlament vorzulegen.. Weiter hat sich der Ständerat in einer ersten Lesung auch mit der Neustrukturierung des Asylrechts (Revision des Asylgesetzes) beschäftigt. Er folgt hier dem Entwurf des Bundesrates, beschliesst jedoch, dass renitente Asylsuchende zwingend in besonderen Zentren untergebracht werden sollen. Ein Minderheitenantrag, der spezielle Zentren für Kinder, Minderjährige und Familien forderte, wurde abgelehnt. Schliesslich beschäftigte sich der Ständerat auch mit zwei Motionen der Rechtskommission des Nationalrats, die vom Nationalrat bereits angenommen wurden: „Ergänzung von Artikel 260bis StGB (Art 187 StGB, „Sexuelle Handlungen mit Kindern“)“ und „Artikel 198 StGB. Von Antrags- zu Offizialdelikt“. Die erste Motion verlangt, dass der Tatbestand der sexuellen Handlungen mit Kindern (Art. 187 StGB, SR 311.0) in den Deliktskatalog von Artikel 260bis StGB, „strafbare Vorbereitungshandlungen“, aufgenommen wird. Die zweite Motion will eine Änderung von Artikel 198 des Strafgesetzbuches (StGB; SR 311.40), wonach sexuelle Belästigung von Kindern unter 16 Jahren neu von Amtes wegen verfolgt wird. Der Ständerat hat beide Motionen abgelehnt.

Hinzu kommen in beiden Räten verschiedene Geschäfte und weitere Vorstösse, die ebenfalls kinderrechtliche Aspekte aufweisen (vgl. ausführliche Rückschau unten).

 

Au Conseil national, les questions touchant aux droits de l’enfant n’ont été abordées qu’en marge. Il est intéressant de mentionner la révision totale de la loi sur l’alcool dans laquelle le Conseil national s’est prononcé en faveur d’un nouveau modèle des rabais fiscaux et est toujours opposé  une interdiction nocturne de vente pour les commerces. Du point de vue de la protection de l’enfant et de la jeunesse ces décisions signifient un affaiblissement de la prévention contre la consommation excessive d’alcool.  Le projet retourne à présent au Conseil des Etats. Il reste des divergences concernant le tarif de l’impôt par litre d’alcool pur ainsi que l’interdiction nocturne.

Le Conseil des Etats s’est consacré à plusieurs interventions portant sur la promotion de la Confédération de « Jeunesse et Sport » et contre l’intention de réduire les subventions pour ce projet (Motion Föhn " Jeunesse et Sport ", postulat Graber " Subventions en faveur de Jeunesse et Sport ", motion de la Commission de la science, de l’éducation et de la culture CD " Jeunesse et Sport. Garantir une continuité financière pour les organisateurs et les cantons ". Après le Conseil national le Conseil des Etats a également donné suite à la motion du groupe socialiste " Stratégie visant à réduire la dépendance des jeunes et des jeunes adultes de l’aide sociale. ". Celle-ci charge le Conseil fédéral, en collaboration avec les cantons et les organisations spécialisées compétentes, d’élaborer une stratégie, assortie d’un plan directeur – et des modifications législatives qui se révéleraient nécessaires -, visant à réduire la dépendance des jeunes et des jeunes adultes par rapport à l’aide sociale, et de la présenter au Parlement. Par ailleurs le Conseil des Etats s’est occupé en première consultation de la restructuration du domaine de l’asile (loi sur l’asile). Il suit ici le projet du Conseil fédéral mais décide toutefois que les requérants d’asile récalcitrants doivent être placés dans des centres spécifiques de force. Une proposition minoritaire, qui demandait des centres destinés aux familles et aux enfants, a été refusée. Finalement, le Conseil des Etats s’est occupé de deux motions de la Commission des affaires juridiques du Conseil national, qui ont déjà été acceptées par le Conseil national : " Compléter l’article 260bis CP (art. 186 CP, " Actes d’ordre sexuel avec des enfants ") " et " Article 198 CP. Infraction poursuivie d’office dans certains cas ". La première motion exige que les actes d’ordre sexuel avec enfants (art. 187 CP, RS 311.0) figurent dans la liste des infractions punissables en vertu de l’article 260bis CP (Actes préparatoires délictueux). La deuxième motion demande une modification de l’article 198 du Code pénal (CP ; RS 311.0) de telle sorte que le harcèlement sexuel d’enfants de moins de 16 ans soit puni d’office. Le Conseil des Etats a refusé les deux motions.

A cela s’ajoute dans les deux Conseils différents objet et interventions, qui touchent également aux droits de l’enfant (voir la rétrospective complète plus bas)


Leihmutterschaft: Vorrangiges Interesse des Kindes versus ordre public?
Maternité de substitution : intérêt supérieur de l’enfant contre ordre public ?

Das Bundesgericht hat entschieden, dass der eingetragene Partner des genetischen Vaters eines Kindes, das in Kalifornien durch Leihmutterschaft geboren wurde, sich in der Schweiz nicht als Elternteil registrieren lassen kann.

Es begründet in einer Medienmitteilung seinen Entscheid damit, dass die Anerkennung der amerikanischen Eintragung des Partners als Vater in der Schweiz in grundlegender Weise gegen die rechtlichen und ethischen Werturteile in der Schweiz (Ordre public) verstösst. Sämtliche Arten von Leihmutterschaft sind in der Schweiz auf Verfassungsstufe verboten, argumentiert das Gericht, ebenso lässt das geltende Schweizer Recht die Stiefkindadoption durch eingetragene Partner nicht zu. Dem Kind entstünde durch die verweigerte Eintragung eines zweiten Vaters mit Blick auf sein Recht auf Eltern und Familienleben gemäss Artikel 8 der Europäischen Menschenrechtskonvention keine Rechtsunsicherheit, so das Bundesgericht. Der genetische Vater sei bekannt und aufgrund des Kindesverhältnisses zu ihm sei auch der Aufenthalt des Kindes in der Schweiz und in der betreffenden Familie gesichert.

Im Gegensatz zum Bundesgericht hatte das St.Galler Verwaltungsgericht beide Männer im August 2014 als Väter anerkannt, da die Ausgangslage im Interesse des Kindes und im Interesse einer einheitlichen und klaren Rechtslage eine Anerkennung des Verwandtschaftsverhältnisses verlange. Das Bundesamt für Justiz hatte den Fall dann vor das Bundesgericht weitergezogen.

Die Leihmutterschaft ist ebenfalls ein Thema der Concluding Observations des UN-Kinderrechtsausschuss vom 4. Februar 2015 an die Schweiz. Der Ausschuss nimmt zur Kenntnis, dass die Schweiz Leihmutterschaft verbietet und mit ihren Entscheiden darauf abzielt, Leihmutterschaftsvereinbarungen von Schweizern im Ausland nicht zu fördern. Er zeigte sich jedoch besorgt über den unsicheren Status des Kindes im Zeitraum zwischen der Ankunft des Kindes in der Schweiz und dem Entscheid über die Adoption durch die so genannten „Wunscheltern“. Er empfiehlt, den dafür vorgesehenen Zeitraum von einem Jahr zu verkürzen und dafür zu sorgen, dass das Kind während dieses Zeitraums nicht staatenlos ist und ihm keine sonstigen Nachteile entstehen. Zudem soll die Schweiz sicherstellen, dass das übergeordnete Interesse des Kindes den Entscheid über die Adoption bestimmt (Empfehlungen Nr. 46 und 47).

Das Schweizerische Kompetenzzentrum für Menschenrechte (SKMR) betont in einer umfassenden Analyse der Leihmutterschaft aus menschenrechtlicher Sicht, dass die Rechte des Kindes im Vordergrund stehen sollten, insbesondere das Recht, seine Abstammung zu kennen (Art. 7 KRK), das Grundprinzip des vorrangigen Kindeswohls in allen Verfahren (Art. 3 KRK), das Recht, eine Staatsangehörigkeit zu erwerben (Art. 7 KRK), sowie Art. 9 KRK nach dem die Trennung zwischen Eltern und Kind nur als letzte Massnahme im Falle einer Gefährdung vorzunehmen ist.

Weiterführende Informationen:

 

Le tribunal fédéral a refusé que le partenaire enregistré du père biologique d’un enfant né en Californie d’une mère porteuse puisse s’enregistrer comme parent.

Il justifie sa décision dans un communiqué de presse en avançant le fait que la reconnaissance de l’inscription américaine de l’homme n’ayant aucun lien biologique avec l’enfant comme père est fondamentalement incompatible avec les jugements de valeur juridique et éthique prévalant en Suisse (ordre public). Le Tribunal argumente qu’en Suisse, toutes formes de gestation pour autrui sont interdites par la Constitution, tout comme la Suisse exclut l’adoption des enfants du partenaire enregistré. Le rejet de la réquisition d’inscription d’un deuxième père ne fait naître aucune insécurité juridique pour l’enfant du point de vue de son droit à une filiation et à une vie familiale prévu par l’art. 8 de la Convention européenne des droits de l’homme selon le Tribunal fédéral. Le père biologique est connu, et du fait du lien de filiation qui le lie à l’enfant. La possibilité pour ce dernier de demeurer en Suisse et au sein de la famille en question est également garantie.

Contrairement au Tribunal fédéral, le Tribunal administratif du canton de St-Gall avait reconnu les deux hommes comme pères, étant donné que la situation de départ exige la reconnaissance de la relation familiale dans l’intérêt supérieur de l’enfant et l’intérêt d’une situation juridique claire et unifiée. L’Office fédéral de la Justice avait alors transféré le cas au Tribunal fédéral.
La maternité de substitution est également un sujet des Concluding Observations du Comité des droits de l’enfant du 4 février 2015 destinées à la Suisse. Le Comité note que la Suisse interdit la gestation pour autrui et vise à décourager les arrangements avec des mères porteuses à l’étranger. Il est toutefois préoccupé par le caractère incertain du statut juridique de l’enfant pendant la période d’évaluation d’un an préalable à une éventuelle adoption. Il recommande d’accélérer la procédure d’évaluation et de veiller à ce que l’enfant ne soit pas apatride ou ne fasse pas l’objet de discriminations pendant la période d’attente allant de son arrivée dans l’Etat partie à son adoption officielle. Par ailleurs la Suisse doit veiller à ce que l’intérêt supérieur de l’enfant soit la considération primordiale dans la décision relative à son adoption (recommandations n° 46 et 47).

Dans une analyse complète sur la maternité de substitution vue de la perspective des droits humains, le Centre suisse de compétence pour les droits humains (CSDH) souligne que les droits de l’enfant doivent être respectés en premier lieu. En particulier le droit de connaître ses origines (art. 7 CDE), le principe général de l’intérêt supérieur de l’enfant dans toutes les procédures qui le concernant (art. 3 CDE), le droit d’acquérir une nationalité (art. 7 CDE), tout comme l’art. 9 CDE selon lequel l’enfant a le droit de ne pas être séparé des parents, sauf en dernier recours, lorsque son bien-être est menacé.

Pour plus d’informations :


Teilrevision des Ausländergesetzes: Einschränkung des Familiennachzugs
Révision partielle de la loi fédérale sur les étrangers : restrictions du regroupement familial

Bis zum 28. Mai befanden sich zwei Vorlagen zur Teilrevision des Ausländergesetzes (Umsetzung der Masseneinwanderungsinitiative) in der Vernehmlassung, die Einschränkungen des Familiennachzugs vorsehen.

Gemäss dem Entwurf der Gesetzesvorlage zur Änderung des Ausländergesetzes (Integration) haben Personen mit Niederlassungsbewilligung neu keinen Anspruch auf Familiennachzug mehr, wenn sie Ergänzungsleistungen des Bundes beziehen (Artikel 43 Absätze 1 und 1bis). Ebenso erlischt der Anspruch auf Familiennachzug, „wenn die Ausländerin oder der Ausländer unwillig ist, sich zu integrieren“ nach Art. 63 Abs. 3 V-AuG (Artikel 51 Absatz 2 Buchstabe b). Während der Nutzen und die Zweckmässigkeit der Bestimmungen zweifelhaft sind, stellen sie einen deutlichen Verstoss gegen Art. 9 UN-KRK zur ungewollten Trennung von den Eltern und Art. 3 UN-KRK dar, nach dem bei allen Massnahmen von Verwaltungsbehörden und Gesetzgebungsorganen, die Kinder betreffen, das übergeordnete Interesse des Kindes vorrangig zu berücksichtigen ist.

Gemäss der Änderung des Ausländergesetzes soll für den Familiennachzug zudem eine Höchstzahl des Bundes festgelegt werden, die sowohl für den Familiennachzug von Personen mit Kurzaufenthalts-, Aufenthalts- und Niederlassungsbewilligung gilt und sich „aus dem Durchschnitt der bisherigen Zuwanderung zu diesem Aufenthaltsweck“ ergibt. Aus diesem Vorgehen folgt, dass Kindern ihr legitimes Recht auf ein Zusammenleben mit ihren Eltern aufgrund einer Quote verwehrt werden wird, deren einziges Ziel es ist, die Zahl der Ausländerinnen und Ausländer, die sich in der Schweiz aufhalten, zu limitieren.

Aus kinderrechtlicher Sicht sind die genannten Einschränkungen des Familiennachzugs daher klar abzulehnen und aus der Vorlage zu streichen.

Die detaillierte Argumentation des Netzwerks Kinderrechte Schweiz entnehmen Sie bitte der Vernehmlassungsantwort.

 

Jusqu’au 28 mai deux projets pour la révision partielle de la loi fédérale sur les étrangers (mise en œuvre de l’initiative „contre l’immigration en masse“) se trouvaient en procédure de consultation. Ces projets prévoient des restrictions pour le regroupement familial.

Selon l’adaptation du projet de loi sur la modification de loi fédérale sur les étrangers (intégration) les personnes au bénéfice d’une autorisation de séjour n’auront plus droit au regroupement familial s’ils bénéficient de prestations complémentaires (article 43 alinéas 1 et 1bis). Le regroupement familial est également exclu « si l’étranger n’est pas disposé à s’intégrer en Suisse » selon l’article 63 alinéa 3 LEtr (Article 51 alinéa 2 chiffre b). Alors que l’utilité et l’efficacité des dispositions soient douteuses, elles représentent une violation claire de l’article 9 CDE concernant la séparation de l’enfant de ses parent contre leur gré ainsi que de l’article 3 CDE selon lequel l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale lors de toutes les décisions prises par les autorités administratives ou les organes législatifs.

Par ailleurs la modification de la loi fédérale sur les étrangers prévoit pour le regroupement familial un nombre maximum qui doit être fixé par le Conseil fédéral. Ce nombre maximum sera appliqué au regroupement familial pour les personnes avec une autorisation de courte durée, les personnes avec une autorisation de séjour ainsi que les personnes avec une autorisation d’établissement et résultera de la moyenne de l’immigration à cet effet jusqu’à présent. Cette démarche implique que les enfants sont privés de leur droit légitime à vivre avec leurs parents en raison d’un quota, qui a pour seul but de limiter le nombre d’étrangers séjournant en Suisse.

Du point de vue des droits de l’enfant, les restrictions du regroupement familial susmentionnées doivent clairement être rejetées et doivent être retirées du projet.

Vous trouverez l’argumentation détaillée du Réseau suisse des droits de l’enfant dans la réponse à la consultation (en allemand).


Digital media and children’s rights: Bericht des UN-Kinderrechtsausschusses erschienen
Digital media and children’s rights : publication du rapport du Comité des droits de l’enfant

Der Bericht fasst die Ergebnisse des 21. Day of General Discussion des UN-Kinderrechtsausschusses vom 12. September 2014 zusammen.

Die "Days of General Discussion" dienen dazu, die Inhalte und Implikationen der UN-Kinderrechtskonvention in Bezug auf spezifische Artikel der Konvention oder auf bestimmte Themen hin zu vertiefen und ihr Verständnis zu fördern. Die Teilnahme steht Vertreterinnen und Vertretern von Nichtregierungsorganisationen, Regierungen und Verwaltungen, UN-Organen sowie individuellen Expertinnen und Experten und Kindern offen.

Im abschliessenden Bericht zur Tagung werden zunächst die Referate und Beiträge der Teilnehmenden zusammengefasst. Die Kernherausforderung für die Vertragsstaaten der UN-Kinderrechtskonvention liegt darin, allen Kindern – v.a. auch jenen in benachteiligten Lebenssituationen – einen Zugang zum Internet zu ermöglichen und ihr Recht auf Bildung, kindgerechte Informationen und Beteiligung am gesellschaftlichen Leben zu garantieren, sie jedoch auf der anderen Seite vor Gefahren der Internetnutzung (wie sexuellen Missbrauch) zu schützen. Am Ende macht der Bericht eine Reihe von allgemeinen Empfehlungen an die Vertragsstaaten der UN-Kinderrechtskonvention. Staaten sollen z.B. sicherstellen, dass Kindern, Eltern und anderen Betreuungspersonen ein geeignete Informationen und Kurse zur Verfügung gestellt werden, damit sie das Internet technisch sicher und verantwortungsvoll nutzen bzw. die Nutzung begleiten können, und Kinder in die Erarbeitung von Leitfäden, Gesetzen etc. zur Nutzung des Internets durch Kindern mit einbeziehen.

Der nächste Day of General Discussion findet im Rahmen der 73. Session des UN-Kinderrechtsausschusses im September 2016 statt.

Weitere Informationen:

 

Le rapport résume les résultats du 21ème Day of General Discussion du Comité des droits de l’enfant du 12 septembre 2014.

Les " Days of General Discussion " servent à approfondir des contenus et des implications du Comité des droits de l’enfant par rapport à des thèmes particuliers et promouvoir leur compréhension. La participation est ouverte aux représentant-e-s d’organisations non gouvernementales, d’états et d’administrations, d’organes des Nations Unies tout comme aux experts individuels et aux enfants.

Dans le rapport final de la journée les conférences et contributions des participants sont résumés en premier. Le principal défi pour les Etats parties à la Convention relative aux droits de l’enfant est de garantir l’accès à Internet à tous les enfants – en particulier aussi à ceux se trouvant des situations de vie défavorisées – et de leur garantir leur droits à l’éducation, l’accès à des informations adaptées aux enfants et à la participation dans la société. Tout cela en les protégeant de l’autre côté des dangers de l’utilisation d’Internet (comme par exemple les abus sexuels). A la fin du rapport se trouvent un certain nombre de recommandations générales à l’attention des Etats parties à la Convention relative aux droits de l’enfant. Les Etats devraient, par exemple, veiller à mettre à disposition des enfants, des parents et d’autres personnes s’occupant des enfants des informations appropriées et des cours leur permettant une utilisation techniquement sûre et responsable d’Internet ou qu’ils puissent accompagner son utilisation. Il faudrait également inclure les enfants dans l’élaboration de lignes directrices, lois, etc. sur l’utilisation d’Internet par les enfants.   

Le prochain Day of General Discussion aura lieu dans le cadre de la 73ème Session du Comité des droits de l’enfant en septembre 2016.

Plus d’informations :


69. Session des UN-Kinderrechtsausschusses
69e session du Comité des droits de l‘enfant

Die 69. Session des UN-Kinderrechtsauschusses fand vom 18. Mai bis 5. Juni in Genf statt. Der Ausschuss hörte die Regierungen von Eritrea, Mexiko, Ghana, Honduras, Äthiopien, der Niederlande, Laos und Israel zu ihren Staatenberichten über die Umsetzung der UN-Kinderrechtskonvention und der Fakultativprotokolle an.

Der Ausschuss wählte ausserdem Benyam Dawit Mezmur (Äthiopien) als neuen Vorsitzenden und Yasmeen Muhamad Shariff, Sara de Jesús Oviedo Fierro, Renate Winter und Amal Aldoseri als Vize-Vorsitzende. Die ehemalige Vorsitzende Kirsten Sandberg übernimmt den Posten der Berichterstatterin (Rapporteur). Suzanne Aho Assouma, Hynd Ayoubi Idrissi, Clarence Nelson und José Angel Rodríguez Reyes gaben ihre eidesstattlichen Erklärungen als neue Mitglieder des Ausschusses ab.

Weiter hat sich der Ausschuss in dieser Session mit seiner zukünftigen Organisation und Arbeitsweise insbesondere hinsichtlich des 3. Fakultativprotokolls über ein Beschwerdeverfahren und der Stärkung der Arbeit der UN-Vertragsorgane beschäftigt. Inhaltlich führte er seine Arbeit an den Allgemeinen Bemerkungen (General Comments) zu den Themen Öffentliche Ausgaben zur Realisierung der Kinderrechte, Pubertät und obdachlose Kinder weiter. Die Ausschussmitglieder beschlossen, eine gemeinsame Allgemeine Bermerkung mit dem Committee on the Protection of Migrant Workers and their Families (CMW) zu Kindern im Migrationskontext in Betracht zu ziehen.

Der Ausschuss einigte sich auf "The right of the child to a healthy environment” als Thema des nächsten Day of General Discussion 2016.

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La 69e session du Comité des droits de l’enfant de l’ONU a eu lieu à Genève du 18 mai au 5 juin. Le Comité a entendu les délégations d’Erythrée, du Mexique, du Ghana, du Honduras, d’Ethiopie, des Pays-Bas, du Laos et d’Israël dans le cadre de leurs rapports périodiques sur la mise en œuvre de la Convention des droits de l’enfant et de ses protocoles facultatifs.

Le Comité a en outre élu Benyam Dawit Mezmur (Ethiopie) comme nouveau Président et Yasmeen Muhamad Shariff, Sara de Jesús Oviedo Fierro, Renate Winter et Amal Aldoseri à la vice-présidence. L’ancienne présidente Kirsten Sandberg reprend le poste de Rapporteuse. Suzanne Aho Assouma, Hynd Ayoubi Idrissi, Clarence Nelson et José Angel Rodríguez Reyes ont été assermentés en tant que nouveaux membres du Comité.

Durant cette session, le Comité s’est également occupé de son organisation future et de sa méthode de travail dans la perspective du 3e protocole facultatif à la Convention établissant une procédure de présentation de communications, de même que du renforcement du travail des organes de traité de l’ONU.
Sur le plan du contenu, il a poursuivi ses travaux relatifs aux trois projets d'observation générale en cours portant, respectivement, sur les dépenses publiques consacrées à la réalisation des droits de l'enfant, sur les adolescents et sur les enfants des rues. Les membres du Comité ont décidé de prendre en considération une observation générale commune avec le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille sur les enfants dans le contexte migratoire.

Le Comité s’est mis d’accord pour « Le droit de l’enfant à un environnement sain » comme thème de la Journée de débat général 2016.

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Kinderrechte in der 29. Session des Menschenrechtsrates
Droits de l’enfant à la 29ème session du Conseil des droits de l’homme

Zwischen dem 15. Juni und 3. Juli fand in Genf die 29. Session des Menschenrechtsrates statt und beinhaltete einige kinderrechtlich relevante Geschäfte.

Der Menschenrechtsrat verabschiedete nach kontroversen Diskussionen mit 29 Stimmen dafür, 14 Gegenstimmen und 4 Enthaltungen die umstrittene Resolution „zum Schutz der Familie“. Die Resolution lenkt das Mandat des Menschenrechtausschusses vom Schutz des Individuums und seiner Rechte auf den Schutz der sozialen Institution „Familie“. Zwar wurde noch ein Abschnitt zu den Kinderrechten eingefügt, dennoch bleibt die Resolution aus kinder- und menschenrechtlicher Sicht problematisch, weil nicht mehr die individuellen Rechte der Mitglieder in einer Familie und die Verpflichtung des Staates, die individuellen Menschenrechte zu schützen, im Zentrum des Rates stehen sollen.

Der Menschenrechtsrat liess sich zudem den Bericht des Special Rapporteur (SR) für die Unabhängigkeit von Richtern und Anwälten zum Schutz der Kinderrechte im Justizsystem vorstellen.

Lavia Pansieri, Deputy High Commissioner for Human Rights, präsentierte den Bericht des Hohen Kommissars zu Good Practice und Herausforderungen bei der Prävention und Verhinderung von weiblicher Genitalbeschneidung.

Der Menschenrechtsrat verabschiedete eine Resolution zur Verstärkung seines Engagements gegen Zwangs- und Kinderheiraten. Weitere Sessionsinhalte waren die Diskriminierung von Frauen und Mädchen, diverse Aspekte zur Bildung sowie zur Migration und ein Bericht zum Gaza-Konflikt.

 

La 29ème session du Conseil des droits de l’homme a eu lieu à Genève du 15 juin au 3 juillet. Elle incluait quelques sujets intéressants du point de vue des droits de l’enfant.

Après des discussions animées, le Conseil des droits de l’homme a accepté la résolution controversée « Pour protéger la famille » avec 29 voix pour, 14 voix contre et 4 abstentions. La résolution change le mandat du Comité des droits de l’homme de la protection de l’individu et ses droits vers la protection de l’institution sociale « famille ». Bien qu’une section sur les droits de l’enfant ait été introduit la résolution reste problématique du point de vue des droits de l’enfant et des droits de l’homme car ce ne seraient plus les droits individuels des membres d’une famille et les obligations de l’Etat de protéger les droits humains individuels qui se trouveraient au centre du Conseil.

Le Conseil des droits de l’homme a également suivi la présentation de la Rapporteuse spéciale sur l’indépendance des juges et avocats sur la thématique de la protection des droits de l’enfant dans le système juridique.

Latvia Pansieri, Haut-Commissaire adjointe aux droits de l’homme, a présenté le rapport du Haut-Commissariat sur la prévention et l’élimination de la mutilation génitales féminines : pratiques exemplaires et principales avancées.

Le Conseil des droits de l’homme a ratifié une résolution sur le renforcement de son engagement contre les mariages forcés et les mariages des enfants. D’autres sujets traités durant la Session sont la discrimination des femmes et des filles, divers aspects concernant l’éducation ainsi que la migration et un rapport sur le conflit de Gaza.http://www.ohchr.org/EN/HRBodies/HRC/RegularSessions/Session29/Pages/29RegularSession.aspx


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